Kiosque le360 Afrique. Quand des investisseurs étrangers ne s'intéressent plus à une économoe, c'est presque tout le temps à cause de son manque de compétitivité. Abdelmalek Sellal ne l'entend pas de cette oreille. Aujourd'hui, jeudi 6 avril à Alger, en recevant son homologue français, il a tenu à le lui faire savoir dans une complainte aussi pathétique qu'incompréhensible.
"Je dois relever l’inquiétante tendance baissière des investissements français en Algérie, durant consécutivement les trois dernières années, s’inscrivant ainsi en contradiction par rapport à notre ambition commune de partenariat stratégique, singulièrement dans le secteur industriel", a-t-il dit.
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En réalité, dans le classement 2017 du Doing business, rendu public en octobre dernier, l’Algérie est à la 156e place mondiale et au 29e rang africain sur 54 pays. L’Algérie ne dépasse dans le monde que très peu de pays, puisqu’au total 190 économies sont classées par le groupe de la Banque mondiale. C'est dire que les autorités algériennes doivent d'abord s'en prendre à leur climat des affaires avant de trouver des boucs émissaires.
Cette situation assez signulière de l'économie algérienne explique pourquoi depuis 2014, après l'investissement de Renault, aucun grand groupe français n'a jugé utile de mettre les pieds en Algérie.