L’opposition au cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika touche désormais toutes les catégories socio-économiques du pays.
Actuellement, des milliers d’étudiants des universités de Bouira, Béjaïa, Skikda, Tizi-Ouzou, Alger, etc., sont actuellement en train de manifester leur colère pour dénoncer cette candidature voulue pour le président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat.
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Dans les slogans lancés en choeur, les étudiants d'Algérie dénoncent non seulement cette candidature, mais aussi le régime en place, dans lequel une poignée d'individus ont pris en otage le pays.
Bref, toutes les catégories socio-professionnelles algériennes montrent leur opposition à cette candidature d’Abdelaziz Bouteflika.
Ainsi, après les manifestations monstre du vendredi 22 février, celles de la forte mobilisation de la diaspora algérienne dans plusieurs pays occidentaux (France, Angleterre, Canada, Suisse, etc.), puis des avocats, c’est désormais au tour des étudiants de battre le macadam pour dénoncer ce que tous qualifient de forfaiture.
Ces manifestations, qui ont actuellement cours dans plusieurs villes du pays, interviennent juste après un appel lancé sur les réseaux sociaux, et soutenu par de nombreuses organisations estudiantines.
Pour l'heure, ces manifestations des étudiants semblent tolérées par la police dans toutes les villes, sauf dans la capitale, Alger, où l’accès à certaines facultés est actuellement bloqué par les forces de police.
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Un important dispositif de sécurité est déployé en ce moment même autour de la faculté centrale d’Alger, dans le but d'empêcher les étudiants de rejoindre les rues de la capitale.
Notons aussi que des mouvements de femmes algériennes préparent en ce moment une autre manifestation contre ce cinquième mandat, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars prochain.