Nouvelle sortie de Gaïd Salah pour justifier la traque contre la corrupteurs et les corrompus du régime d'Abdelaziz Bouteflika et dont il est "l'un des pires représentants", pour reprendre les termes de Saïd Sadi. Gaïd Salah a estimé "regrettable, voire inacceptable du point de vue religieux, social et éthique, de voir certains cadres supérieurs arriver à un tel niveau, bas et abject, de corruption, en dépit de leur parfaite connaissance des lois en vigueur"
S'exprimant à travers un communiqué émanant du ministère de la Défense, jeudi à Alger, il a ajouté que "ceux-là mêmes qui ont occupé des fonctions supérieures, et à qui incombait la responsabilité de préserver les intérêts suprêmes du peuple algérien, n'ont pas été à la hauteur de la confiance placée en eux, et mérite de ce fait cette sanction équitable, qui leur a été infligée par la force de la loi du droit et de l’équité".
"Ces corrupteurs, ces traitres et tous ceux qui nuisent à la terre des Chouhada ont oublié que tôt ou tard ils seront démasqués et échoueront dans leur besogne", a-t-il menacé. Il a ajouté être "certain que tous ceux qui ont foi en le pacte des vaillants Chouhada et leur éternel serment contribueront en toute sincérité à la lutte contre la corruption".
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Gaïd Salah a aussi affirmé que la justice déterminée et l'équité résolue "demeurent la voie parfaite et efficace pour assainir le pays de la corruption des corrupteurs, malgré une opposition virulente que ne cessent d'afficher certaines parties lésées par le travail de la justice", selon une dépêche de l'Agence de presse algérienne (APS).
Le général de corps d'armée s'exprimait à Alger lors d'une cérémonie de remise de grades et de médailles à l'occasion de la fête de l'indépendance.
Il a, en outre, affirmé que "celui qui voit en l'environnement corrompu et pourri une voie pour accéder à une vie prospère, même si cela se réalise au détriment de la patrie et du peuple, œuvrera à lutter contre tout effort sincère qui veut libérer notre patrie de ces maux irrémissibles".
Selon lui, les ex-ministres et autres hauts fonctionnaires ayant actuellement maille à partir avec la justice, "n'ont pas été à la hauteur de la confiance placée en eux". Et d'ajouter: ils "méritent de ce fait ces sanctions justes, qui leur ont été infligées par la force de la loi, du droit et de l’équité".
Il veut que la purge actuelle et la traque contre les Boutéflikistes servent de leçon à ceux qui seraient tentés par la corruption.
