Les étudiants, puis les autres manifestants, lui avaient apporté une cinglante réponse, le mardi et le vendredi qui ont suivi.
Aujourd'hui, 10 septembre, ils ont été beaucoup plus nombreux, selon la presse algérienne, à sortir des facultés pour confirmer leur position de refus de toute élection présidentielle avant que leurs revendications ne soient satisfaites.
"C'est la marche la plus importante des étudiants depuis le printemps dernier", affirme le site d'information Tout sur l'Algérie. Selon ce média, "des milliers d’étudiants, auxquels se sont joints des citoyens, ont marché ce mardi 10 septembre à Alger".
A l'image des autres mardis, les slogans ont été hostiles au pouvoir, et à tous ceux qui l'incarnent dont Ahmed GaÏd Salah, Abdelkader Bensalah, Noureddine Bedoui, etc.
Chose nouvelle, Karim Younès, coordonnateur de l'Instance de dialogue et de médiation, a aussi fait l'objet de vives critiques, parce que le panel qu’il préside avait abondé dans le même sens que Gaïd Salah au sujet des élections.