Après les quotas drastiques imposés en septembre dernier aux Algériens, la République Tchèque vient d’annoncer, dans un communiqué, des mesures visant à corser davantage l’accès à son territoire aux Algériens.
Ainsi, à partir du 6 décembre prochain, les Algériens en transit sur le territoire de la République Tchèque devront être muni d’un visa de transit pour pouvoir accéder dans la zone dédiée à cet effet dans les aéroports internationaux du pays.
Lire aussi : Algérie. Visas Schengen: la Tchéquie met en place des quotas drastiques pour deux catégories de visas
Un communiqué diffusé hier, jeudi 28 novembre par l’Ambassade de la République Tchèque le précise noir sur blanc.
Selon les explications de l’ambassade, pour obtenir ce visa aéroportuaire, le demandeur de ce visa de transit doit, en plus des documents standards de demande de visa (formulaire, passeport, photographie), fournir d’autres pièces justifiant son transit, dont un billet pour la suite de l’itinéraire du voyageur, et un visa pour le pays de destination suivante et/ou finale.
De même, ce voyageur algérien doit être à même de prouver la stabilité de sa situation socio-économique dans son pays de résidence.
Il s’agit là d’une nouvelle mesure qui va durcir davantage le passage des Algériens sur le territoire de la Tchéquie.
Lire aussi : Visa Schengen: voici les nouvelles facilitations annoncées au profit de certains pays dont le Maroc et l’Algérie
Rappelons qu’en septembre dernier, la Tchéquie avait annoncé des restrictions dans l’octroi de ses visas aux Algériens, en mettant en place des quotas pour deux catégories de visa: celui de la carte d’employé et le visa d’affaires de longue durée.
Ainsi, le quota de l’ambassade tchèque à Alger n’a qu’un quota annuel de 60 demandes de cartes d’employés et 12 demandes de visa d’affaires de longue durée.
En clair, l’ambassade ne traitera que 72 demandes de visas pour ces deux catégories, durant toute l’année.
Avec ces mesures restrictives, les pays européens ferment petit à petit leurs frontières aux Algériens.
Ils craignent un afflux massif d’Algériens, dans le contexte actuel de crise politique et économique que traverse ce pays.
Lire aussi : Visas. Afrique: Top 10 des pays les plus fermés aux Africains et Top 10 des plus ouverts
Cette nouvelle restriction intervient après les restrictions de visa imposées par un certain nombre de pays aux ressortissants algériens. C’est également le cas de la Turquie, pays non européen, mais ayant des frontières communes avec les pays de l'espace Schengen, mais aussi de la Finlande.
Rappelons qu’en 2018, sur les 710.644 visas demandés par les Algériens auprès des autorités consulaires européennes, seuls 384.302 visas ont été octroyés. Le taux de refus pour cette année-là s'est élevé à 46%.