Le gouvernement algérien prévoit d’organiser des élections législatives anticipées au printemps de l’année à venir, d’après le site d’information en ligne Algérie Part. L’actuel parlement, en place depuis l’ère Bouteflika, sera dissout deux ans avant le terme de son mandat prévu en 2022.
Le régime vert-kaki a mis en place une feuille de route qui a pour objectif de faire croire à un renouveau des cadres au sein des institutions politiques du pays.
Mais en réalité, il s’agit de permettre au futur locataire du Palais d’El Mouradia, issu d’un scrutin s’annonçant controversé le 12 décembre courant, d’avoir les coudées franches.
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Aussi, le gouvernement de Noureddine Bedoui a-t-il décidé que le futur chef de l’État pourra se prononcer sur la dissolution du parlement dès le mois de février 2020.
D’après la même source, dès cette date, il convoquera le corps électoral pour organiser des élections législatives anticipées qui devront se tenir soit au mois de mars ou avril 2020.
La finalité d’une telle manœuvre est toute simple : la nouvelle assemblée nationale populaire aura le visage que lui choisira le régime actuel. Exit les Bouteflikistes, pour faire entrer des députés entièrement acquis à la cause de Ahmed Gaïd Salah qui aura également sous sa botte le futur président.
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Car pour l’heure le Parlement est entre les mains des deux principaux partis que de sont le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), deux formations. La première, le FLN, n’a pas présenté de candidat à la présidentielle du 12 décembre. Et le candidat issu des rangs du RND n’est pas crédité des meilleures chances pour sortir vainqueur.
Le prochain président lancera un processus de dialogue avec les partis et les leaders de l’opposition algérienne pour les convaincre de participer à ce scrutin.
Evidemment, tout ceci s’inscrit dans la logique implacable du régime qui veut rapidement enterrer le mouvement révolutionnaire qui n’a cessé de rejeter la présidentielle du 12 décembre.