De Bejaïa à Alger, en passant par Tizi Ouzou, Oran et d’autres villes algériennes, les étudiants et les enseignants sont sortis en masse pour réclamer un changement politique et afficher catégoriquement leur opposition à la tenue du scrutin présidentiel du 12 décembre prochain.
Par la même occasion, ils exigent la libération immédiate des détenus d’opinion, ainsi que l'avènement d'un Etat de droit. Les manifestants ont également exprimé leur hostilité à l’égard des 5 candidats de ces élections présidentielles. Des candidats qui ont d'ailleurs du mal à faire campagne.
Lors des précédents mardis, jour habituel des manifestations estudiantines en Algérie, les étudiants ne sont désormais plus les seuls à manifester. Ils sont de plus en plus rejoints par des Algériens qui ne sont pas étudiants, de tous âges, des syndicalistes, des sympathisants de la société civile, etc.
Lire aussi : Algérie: Présidentielle du 12 décembre: «une parodie d’élection», selon Le Monde
Dans toutes les villes, le principal slogan reste l’opposition aux présidentielles du 12 décembre, lesquelles approchent à grand pas. Face à l’entêtement du pouvoir, les étudiants d’Alger appellent désormais à une grève générale.
Les étudiants ont par ailleurs promis de poursuivre leur mobilisation jusqu’à la satisfaction complète de leurs revendications.
En clair, les manifestations pacifiques du peuple algérien vont se poursuivre au delà du 12 décembre, après l’élection du futur président algérien.