«Nous appelons tous les militants du mouvement populaire à faire prévaloir l’intérêt national et à suspendre leurs sorties afin de se protéger, par ailleurs nous affirmons notre attachement à notre position ferme sur le Hirak et notre soutien inconditionnel à ses exigences légitimes», souligne un communiqué de ce mouvement, posté sur Facebook.
Depuis plus d’une année, les étudiants algériens manifestent pour demander la fin du système politique qui prévaut depuis plusieurs décennies en Algérie.
Les marches se sont succédées sans aucune interruption, tous les mardis, malgré les interdictions qui leur ont été notifiées, la répression des forces de l’ordre, et même les intempéries.
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Mais depuis quelques jours, les appels des autorités sanitaires et de certains responsables de ce mouvement, le Hirak, se sont multipliés pour demander que ces manifestations populaires soient suspendues, afin d’éviter une plus grande propagation du coronavirus en Algérie.
L’Algérie figure parmi les pays africains les plus touchés par le coronavirus, et le pays vient d'annoncer 6 nouveaux cas de patients malades du Covid-19, ce qui porte à 60 cas le total des cas confirmés en Algérie.
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En conséquence, toutes les manifestations sportives, culturelles et religieuses sont désormais interdites.
Dernière décision, les autorités ont décidé d’interdire les prières collectives dans les mosquées, ainsi que la prière du vendredi.
Seul l’appel à la prière par les muezzins sera maintenu dans ces lieux de culte.
Une question demeure, à savoir si les grandes manifestations populaires du vendredi, qui ont lieu depuis le 22 février 2019, seront également suspendues, ce qui est également très probable.