Tout comme les autres pays africains touchés par le coronavirus, l’Algérie multiplie les mesures pour freiner la contagion de sa population.
Ainsi, lors d’une réunion présidée par le président Abdelmadjid Tebboune, tenue le jeudi 19 mars 2020 à la présidence, une série de mesures ont été prises par les autorités pour faire face à la pandémie.
D’abord, le gouvernement a décidé de fermer temporairement les cafés et les restaurants dans les grandes villes du pays, et ce, à partir du dimanche 22 mars jusqu’au 4 avril prochain, ce qui correspond à la période de confinement recommandée.
Pour cette mesure, le gouvernement n’exclut pas sa reconduction, en cas de nécessité.
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Le gouvernement a également décidé d'arrêter les services de transports en commun dans les villes, les différents modes de transports inter-régionaux et l’arrêt du service assuré par les trains. La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a également annoncé la suspension de ses vols nationaux.
Par ailleurs 50% des fonctionnaires et des femmes travailleuses ayant des enfants en bas âge sont actuellement démobilisés, sans effet sur leur salaire, alors que les employés des services vitaux sont maintenus à leur poste.
Le gouvernement a demandé à la population de limiter ses déplacements, y compris à l’intérieur de leur quartier de résidence s'ils résident en ville, afin d’éviter la propagation de l’épidémie.
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Ces mesures interviennent après celles prises le mardi 17 mars dernier, relatives à la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes du pays aux voyageurs et aux interdictions de rassemblements, y compris pour les prières collectives.
Avec ces nouvelles mesures, le gouvernement algérien prépare l’opinion à un confinement, unique mesure jugée utile pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Rappelons que l’Algérie, avec 90 cas confirmés pour 9 décès liés au Covid-19, est le troisième pays le plus touché par le coronavirus en Afrique, après l’Egypte, et l’Afrique du Sud.
