Chaque mardi rassemble davantage d'étudiants, mais surtout de soutien de la part de la population dans toute les grandes villes algériennes. Ce 6 avril 2021, 111e mardi du Hirak a ainsi été marqué par une importante mobilisation, d'après le site d'information Algérie 360qui affirme que "Les étudiants maintiennent la pression à Alger".
Selon cette source, "des centaines d’étudiants sont à nouveau sortis, ce mardi à Alger, dans une marche pacifique à l’occasion de 111e mardi, lors duquel, ils on réitéré leur soutien aux revendications de Hirak populaire pour un changement radical en Algérie".
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Ils se sont d'abord rassemblés sur la place des Martyres, avant de se diriger vers la Grande Poste dans un cortège qui scandait les slogans du Hirak, réclamant l'indépendance, un Etat de droit et une Algérie meilleure, rapporte toujours Algérie 360.
Les slogans hostiles au président Abdelmadjid Tebboune, à l'Etat militaire et la bande qui accapare le pouvoir et les richesses du pays ont de nouveau été déclamés par les manifestants qui exigent, une fois de plus, le "départ de tout le système". Sur les banderoles brandies, étaient affichées les revendications en ces mots, "Nos revendications sont légitimes", "Algérie libre et démocratique", "Etat civile, non militaire", "Nous sommes des étudiants pas des terroristes", ou encore "Harrirou el massadjine ma baouche el cocaïne !» (Libérez les détenus, ce ne sont pas des dealers de cocaïne).
Ils ont également confirmé leur ferme intention de ne jamais renoncer aux manifestations hebdomadaires jusqu'à la satisfaction totale de leurs exigences de changement, jurant une nouvelle fois leur détermination: "Walleh marana habsine !" (Nous jurons de ne jamais abandonner).
Cependant, à Tizi Ouzou, le régime, craignant des débordements dans cette ville rebelle de Kabylie, a sorti la matraque et les bombes à gaz lacrymogène. Ainsi, les étudiants qui ont tenté de manifester ont été systématiquement réprimés par la police, comme l'explique Algérie 360.
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Dès qu'ils se sont rassemblés devant le portail de l'université Miloud Mammeri, les étudiants ont vu l'intervention immédiate des forces de l'ordre et ont été empêchés d'emprunter les rues en direction du centre-ville. Ils ont, une nouvelle fois, fait une croix sur la Place des Oliviers, leur lieu de rencontre habituelle avant la suspension des manifestations pour cause de Covid-19. Cela ne les a pas empêchés de réclamer "Une nouvelle république, "La libération les détenus d’opinions" et "L’instauration d’un Etat de droit et de justice". Mais, il a fallu cette fois contourner le cordon de policiers pour se regrouper un peu plus loin, "devant le portail de Hasnaoua", rapporte la même source. Autre lieu de rassemblement, mais même motivation. Les étudiants sont indéniablement décidés à maintenir la pression.