«Nos beautés sont des médecins, des ingénieurs, des mariées, des directrices», a d’emblée fait remarquer le président du Front de la bonne gouvernance (FBG), en pleine campagne pour les élections législatives algériennes du 12 juin prochain.
Et comme qualifier les candidates de son parti de «beautés» ne suffisait pas, Belhadi Aissa, les a comparé à des «fraises», en soulignant à l’adresse de ses militants: «Nous vous avons choisi des fraises sélectionnées», les comparant aux précédentes parlementaires qui officiaient dans ce qu'il a qualifié de Parlement de «coiffeuses».
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Et enfonçant le clou, avec un clin d’œil raciste, le président du Front de la bonne gouvernance, explique que les «fraises sélectionnées» de son parti ne sont pas n’importe quelles fraises. «Nous n’avons pas sélectionné des fraises de mauvaise qualité exportées vers l’Afrique du Sud (comprendre Afrique Subsaharienne, Ndlr)», a t-il martelé.
Conséquence, cette sortie du président du FBG suscite l’indignation sur les réseaux sociaux. Les internautes dénoncent un discours populiste qui mêle misogynie et racisme. Un discours honteux.
Les internautes dénoncent un discours sexiste et raciste. «Imaginez un chef de parti européen parler de l’Algérie comme lui parle de l’Afrique du Sud. C’est honteux pour un prof de droit», a commenté un internaute, sur twitter, alors qu’un autre ironise en soulignant qu’«après le parlement des ”coiffeuses” bienvenue au parlement des ”fraisettes”».