Le problème de l’Algérie réside dans une mentalité qui ne veut pas évoluer, selon un écrivain libanais

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Le 07/06/2021 à 16h12, mis à jour le 07/06/2021 à 16h14

L’Algérie, dont le président se vante de la fermeture des frontières avec le Maroc depuis fin 1994, doit arrêter la politique de fuite en avant, d’une part, et de vivre dans des illusions d’autre part, a affirmé le journaliste et écrivain libanais, Khairallah Khairallah.

Selon lui, le problème de ce pays d'Afrique du Nord ne vient pas du Maroc, mais plutôt d’une mentalité qui ne veut pas évoluer.

Dans un article sous le titre “La haine du régime algérien contre le Maroc n’est pas politique”, publié par le journal londonien “Al-Arab” et relayé lundi par des journaux et sites d’information arabes, M. Khairallah relève que le président algérien est censé se réconcilier avec les Algériens d’abord, car “le problème de l’Algérie est en Algérie et avec les Algériens, pas au Maroc et avec le peuple marocain”.

Le journaliste a fait remarquer que “ce que craint le régime militaire algérien dans la réouverture des frontières avec le Maroc, en réponse à plusieurs appels de SM le Roi Mohammed VI ces dernières années, c’est que les Algériens se rendent au Maroc”.

“Ce que craint le régime militaire algérien, c’est que les Algériens constatent de visu comment un pays aux ressources limitées a réussi à se transformer rapidement en un pays développé au moment où le régime algérien a dilapidé des milliards de dollars de fonds publics dans des projets inutiles, dont celui du du polisario”.

Le régime algérien doit rejeter la haine, a noté l’auteur de l’article, soulignant que “la réconciliation avec le peuple algérien est le prélude pour une politique constructive qui peut redonner à la révolution algérienne l’éclat qu’elle a perdu au fil des années depuis l’indépendance du pays en 1962”.

L’auteur de l’article a, d’autre part, relevé que la visite du président algérien au chef de la milice du “polisario” à l’hôpital militaire Aïn Naadja et l’échange entre eux, démontrent “la nature des relations liant Alger et la milice séparatiste. C’est une partie qui agit sous la tutelle de l’Algérie et qui exécute, ni plus ni moins, la politique algérienne”.

“Il n’y a pas de droit à l’autodétermination pour un peuple. Tout ce qu’il y a, c’est une milice armée qui comprend des sahraouis à la solde du régime algérien, c’est-à-dire le régime militaire algérien”, a fait constater le journaliste et écrivain libanais.

M. Khairallah qui a souligné que l’Algérie, qui mène une guerre d’usure contre le Maroc, utilise au mieux le chef des séparatistes dans une cause perdue créée par Alger, a notamment relevé “la haine du régime algérien envers le Maroc, Roi et Peuple”.

Au milieu de cette crise, le journaliste libanais a appelé l’Espagne à mieux connaître le Maroc, surtout après avoir découvert que la patience et la sagesse de SM le Roi Mohammed VI sont un signe de force et confiance en soi.

La preuve la plus évidente de cette confiance en soi est le développement remarquable que connaît le Maroc, où plus d’un millier d’entreprises espagnoles sont présentes, a-t-il poursuivi, estimant qu’il n’y aurait pas eu cette forte présence des entreprises espagnoles sans le développement et les progrès réalisés par le Maroc, à laquelle s’ajoutent les percées que le Royaume a enregistrées sur le continent africain, notamment après avoir repris son rôle naturel au sein de l’Union africaine en 2017.

Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 07/06/2021 à 16h12, mis à jour le 07/06/2021 à 16h14