“Après une large répression en 2020 contre le +Hirak+, un mouvement de protestation pro-réforme qui a poussé le président Abdelaziz Bouteflika à démissionner en avril 2019, les autorités algériennes ont élargi l’étendue de la répression en 2021 pour inclure les islamistes et les militants pour l'autonomie de la Kabylie”, a indiqué l’organisation, basée à New York.
Dans son rapport, HRW a précisé que des “dizaines de manifestants, de politiciens, de défenseurs des droits humains et de journalistes ont été arrêtés et poursuivis”, ajoutant que “certains sont condamnés à des années de prison, souvent pour des accusations liées à la prise de parole, tandis que des partis politiques ont été dissous”.
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“Plus de 230 personnes ont été incarcérées en novembre dernier en raison de leur discours pacifique ou de leur activisme”, a relevé l’organisation, notant que “le gouvernement algérien a qualifié un mouvement pro-autonomie vaguement défini dans la région de Kabylie et un groupe islamiste comme +organisations terroristes+”.
Les autorités ont également arrêté plusieurs individus, dont des militants des droits humains et un avocat, pour “liens avec ces groupes”, selon le rapport.
HRW a rappelé que les mois précédant les élections législatives du 12 juin dernier, ont été marqués par une recrudescence des arrestations et des poursuites pour des délits d’expression.
Par ailleurs, l’organisation a fait état de la poursuite des expulsions collectives vers le Niger et le Mali de milliers de migrants, dont des centaines d'enfants.
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Selon le rapport, les migrants ont notamment signalé des cas de violence, de détention arbitraire, de détention d'enfants avec des adultes et d'autres mauvais traitements infligés par les autorités algériennes lors d'arrestations, de détention et d'expulsions vers les frontières terrestres.
Entre janvier et juillet derniers, les autorités algériennes ont expulsé 13.602 personnes vers le Niger, dont 8.858 Nigériens, a indiqué encore l’organisation, citant le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Par ailleurs, l’organisation a fait état de la poursuite des expulsions collectives vers le Niger et le Mali de milliers de migrants, dont des centaines d'enfants.
Selon le rapport, les migrants ont notamment signalé des cas de violence, de détention arbitraire, de détention d'enfants avec des adultes et d'autres mauvais traitements infligés par les autorités algériennes lors d'arrestations, de détention et d'expulsions vers les frontières terrestres.
Entre janvier et juillet derniers, les autorités algériennes ont expulsé 13.602 personnes vers le Niger, dont 8.858 Nigériens, a indiqué encore l’organisation, citant le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).