Algérie. Baccalauréat: des mesures radicales prises pour limiter la triche

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Le 16/06/2018 à 13h37, mis à jour le 16/06/2018 à 13h52

Face à la triche au baccalauréat, les autorités algériennes ont pris des mesures radicales. En plus des candidats, les professeurs, surveillants et le personnel administratif sont aussi soumis au respect de certaines règles. Les autorités essayent d’éviter les scandales de l’année dernière.

La Baccalauréat est prévu cette année du 20 au 25 juin courant en Algérie. Afin d’éviter les multiples scandales qui ont émaillé cet examen l’année dernière, les autorités algériennes ont pris une série de mesures pour limiter la triche.

Conscientes du fait que les nouvelles technologies de l’information sont devenus le moyen privilégié pour les amateurs de la triche, elles ont pris une décision radicale pour atténuer celle-ci via les portables et les objets connectés.

Ainsi, la ministre de la Poste, des télécommunications, technologies et du numérique, Houda-Imane Faraoun, a annoncé que «l’Internet sera coupé pendant une heure, au début de chaque épreuve du baccalauréat, pour éviter tout ce qui peut entacher cet examen scolaire», selon l’APS.

En plus, le ministère de l’Education nationale algérienne a pris aussi la décision d’interdire les smartphones et autres tablettes, des outils numériques, objets connectés et écouteurs dans les salles d’examen.

A noter que ces interdictions de port d’appareils connectés concerne aussi les candidats que les enseignants, les surveillants que le personnel administratif.

En outre, les visites officiels dans les centres d’examen pour l’ouverture des enveloppes contenants les sujets d’examen sont interdites pour éviter de déstabiliser les candidats et permettre à certain d’en profiter pour diffuser les sujets des examens dans les réseaux sociaux.

Rappelons qu’en 2017, malgré les multiples mesures prises, dont le blocage des réseaux sociaux, les sujets du baccalauréat avaient été diffusés en ligne un quart d’heure après le début de épreuves malgré les brouilleurs et les caméras de surveillance au niveau des centres d’impression. Ce qui avait poussé les autorités algériennes de refaire une partie des épreuves du bac de l’année dernière.

Enfin, pour le baccalauréat 2018, un total de 709 448 candidats sont attendus.

Par Karim Zeidane
Le 16/06/2018 à 13h37, mis à jour le 16/06/2018 à 13h52