Après les déconvenues multiples d’Air Algérie, c’est un appareil de Tassili Airways, filiale de la compagnie pétrolière Sonatrach, qui a connu une panne d’un de ses moteurs à hélice au moment de son atterrissage. Une situation qui a rendu l’appareil instable rendant difficile son atterrissage.
Ce problème technique a créé un mouvement de panique à bord. Finalement, les membres de l’équipage ont réussi à régler le problème et à faire atterrir l’appareil, évitant une nouvelle catastrophe aérienne en Algérie.
Reste que cet incident de Tassili Airways vient rappeler tant d’autres enregistrés par la compagnie nationale Air Algérie au cours de ces derniers mois.
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En février dernier, un avion d’Air Algérie avait perdu une roue à l’atterrissage manquant de peu de s’écraser à Oran. Durant le même mois de février, un avion de la compagnie assurant la liaison Alger-Beyrouth avait dû faire demi-tour après qu’un de ses réacteurs ait pris feu en plein vol. En mars dernier, un autre appareil à rebroussé chemin à cause d’un problème de pressurisation.
A cela il faut ajouter des masques à oxygène qui tombent lors d’un vol Alger-Genève, l’interception par l’armée de l’air française d’un appareil n’ayant pas respecté les consignes de vol en janvier dernier, etc.
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Autant d’incidents qui inquiètent, au moment où les mécaniciens et techniciens d’Air Algérie annoncent une grève illimitée à partir du 31 juillet courant réclamant une justice salariale et dénonçant les pressions, sanctions abusives et ponctions sur les salaires non justifiées.