Il faudra écarter la piste de l'eau dans l'enquête sur l'origine de la maladie mystérieuse qui a déjà emporté plusieurs personnes et autour de laquelle les autorités algériennes maintiennent un silence de mort. L'analyse des dffiérents points d'eau dans les localités d'Ain Bessem, Bir Ghbalou et dans toute cette région alentour n'a rien donné. C'est ce qu'affirme le site Algérie 360 qui s'est adressé les services du ministère de la santé.
Pour le moment, les quatre autres patients qui avaient été évacués d'urgence vers Alger présenteraient tous un état stable et leur insuffisance rénale aurait sensiblement régressé.
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Néanmoins si la piste de l'eau est écartée, les questions demeurent concernant l'origine réelle de cette maladie mystérieuse dont les symptômes ressemblent étrangement aux maladies tropicales diarrhéiques de type fièvre à virus Ebola ou fièvre Lassa. Le problème est que les autorités sanitaires locales et celles dépêchées sur place ne sont pas plus avancées que la population qui vit dans la crainte d'une contamination.
Pour l'heure, on s'est contenté d'une mise en quarantaine des locaux des urgences de l'hôpital d'Aïn Bessem, localité où les deux premières victimes sont décédées. Depuis pratiquement une semaine, le personnel médical vit dans la pschose, selon leurs propos recueillis par Algérie 360. Il reste néanmoins qu'avant de parler de l'origine du virus, les autorités sanitaires devaient d'abord identifier le germe responsable de ces quatre morts. Or, pour le moment, ce n'est pas encore le cas, ce qui pose un réel problème concernant le désir de transparence.