Avec 264 cas confirmés, et surtout 19 morts, l’Algérie affiche un taux de mortalité dû au coronavirus très élevé de 7,2%, contre une moyenne mondiale qui tourne autour de 4%. Pour inverser cette tendance, les autorités sanitaires du pays ont annoncé, lundi, avoir opté pour un nouveau mode de traitement.
Le mardi 24 mars, le président du Conseil de l’ordre des médecins et membres du Comité scientifique de veille et de suivi de l’évolution de l’épidémie du coronavirus en Algérie, Bekkat Berkani, a annoncé le début des tests du protocole thérapeutique basé sur la «chloroquine».
Il a ajouté que le ministère a commencé à tester le médicament sur des patients présentant quelques cas graves, actuellement hospitalisés à l’hôpital El Katter d’Alger.
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Le médecin algérien a aussi expliqué que «la chloroquine est une molécule antipaludéenne d’usage courant dans le traitement du paludisme, des maladies rhumatismales et dans le lupus. Des études ont commencé en Chine en février 2020 et se poursuivent en Europe. Elle a donné des résultats prometteurs contre le coronavirus Covid-19 en augmentant les capacités immunitaires de l’individu».
De nombreux pays dont la Chine, quelques pays européens et africains se sont appuyés sur la chloroquine pour le traitement du coronavirus.
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A noter que la chloroquine suscite autant d’espoir que de méfiance en tant que remède contre le coronavirus. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à la prudence concernant la chloroquine. Et pour cause, les tests effectués avec la molécule ne concernent que trop peu de patients, ce qui empêche d’en faire un médicament miracle contre le coronavirus.