Selon cette étude, les projections prévoient une croissance économique de 5% en moyenne entre 2017-2018, au-dessus du niveau le plus bas en 2016, mais nettement en de dessous la moyenne observée entre 2010-2015.
La croissance de l’entre 2017-2018 bénéficierait d’une reprise progressive des industries extractives répondant à une lente reprise de la demande mondiale ainsi que de l’expansion de l’agriculture et des services.
La lente reprise de la mobilisation des recettes domestiques permettrait de rétablir une certaine marge de manœuvre budgétaire et une reprise des dépenses publiques. Les enquêteurs de la Banque mondiale estiment que la RDC dispose d’un potentiel de croissance important en raison de ses ressources naturelles abondantes et d’une main d’œuvre, nombreuse et sous employée.
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Selon eux, à long terme, le déverrouillage de la potentielle de croissance de la RDC nécessite l’investissement important dans les infrastructures et le capital humain. Cependant, mobiliser ce potentiel exige la suppression des goulots d’étranglements dans l’infrastructure et le capital humain, note la source.
Cela reste difficile à obtenir sans une mobilisation des recettes domestiques et externes qui permettraient au gouvernement d’augmenter à la fois les dépenses publiques et de renforcer les institutions censées exécuter cette dépense et la suivre.
Pour mobiliser plus de ressources, le pays a besoin d’appliquer des cadres juridique, administratifs et institutionnels crédibles, y compris l’adoption des amendements au code minier.