Le coût des prestations du Port autonome de Douala (PAD) changeront à partir du 1er janvier 2018. L’information figure dans un communiqué de presse du directeur général, Cyrus Ngo’o, publié cette semaine.
Les prestataires sont invités à se rapprocher du PAD pour découvrir et comprendre les nouveaux tarifs en question. L’on sait néanmoins que «ces aménagements portent sur les conditions générales de tarification, la création de nouvelles niches, la simplification de la base tarifaire et le relèvement des tarifs du péage du chenal et du domaine portuaire», explique t-on du côté de la direction générale.
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Cyrus Ngo’o assure par ailleurs que cette révision s’inscrit dans la logique de modernisation et d’amélioration de la compétitivité de la place portuaire de Douala. Le référentiel de facturation de ses prestations a été mis en place en 1999. Il est donc temps d’actualiser les données, au regard de l’évolution du paysage socio-économique du pays voire de toute la sous-région CEMAC.
Pour ce faire, le PAD dit avoir consacré des fonds conséquents à l’amélioration de l’offre des services aux navires, à la marchandise, au renouvellement des installations, ainsi qu’à l’aménagement et à la sécurisation portuaire.
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A travers sa nouvelle tarification, le PAD vise justement divers objectifs dont la modernisation des infrastructures et l’amélioration de la compétitivité et de la performance.
La constitution de ressources financières suffisantes est également un des objectifs visés, afin de pouvoir garantir les investissements escomptés. Il s’agit entre autre du dragage du chenal et des plans d’eau, de l'enlèvement des épaves, de la construction du Duc d’Albe pétrolier, de la sécurisation du domaine portuaire (clôture périmétrique et sectorielle, vidéosurveillance), de la création d’une voie de contournement en zone aval du Port de Douala, de la modernisation du Port de pêche, de la construction d’une Académie navale, de la réalisation d’une centrale de production d’énergie électrique et de l’acquisition d’une drague de capacité supérieure de 2 500 m3.