CAN 2019. Cameroun: le comité d'organisation aux petits soins pour les inspecteurs de la CAF

Le stade de Japoma à Douala sera l'un des joyaux de la CAN 2019.

Le stade de Japoma à Douala sera l'un des joyaux de la CAN 2019.

Le 19/01/2018 à 12h15, mis à jour le 19/01/2018 à 18h16

Le Comité local d’organisation de la CAN 2019 s’évertue à séduire la mission d’inspection déployée dans le pays en vantant les atouts du pays, notamment sur le plan culturel.

Peu d’informations filtrent pour le moment sur la première mission d’inspection de la Confédération africaine de football (CAF), qui séjourne au Cameroun depuis le 11 janvier dernier afin d’auditer l’état d’avancement de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019. Les médias ont été globalement tenus éloignés des descentes sur le terrain des membres du Comité exécutif de la CAF et du cabinet Roland Berger qui constituent la mission. Ceux-ci ont tenu à rassurer l’opinion dès leur arrivée.

«La Coupe d’Afrique des nations de football est la plus grande compétition sportive en Afrique. C’est la troisième plus grande compétition au monde. Tous les yeux des personnes qui aiment le football seront tournés vers ce pays en 2019. Nous sommes là pour vous faire des observations», a déclaré le chef de mission Ismail Wally.

De son côté, le Comité d’organisation local camerounais est aux petits soins et fait tout pour en mettre plein la vue aux inspecteurs de la CAF. Après son arrivée en terre camerounaise, la mission a été accueillie lors d’un dîner spectacle dans un hôtel huppé de Yaoundé. Des artistes locaux se sont produits à cette occasion pour magnifier le potentiel artistique et culturel du pays.

Une autre soirée du genre devrait se tenir à l’issue de la visite d’inspection. De même, à l’arrivée de la délégation dans chaque ville, des groupes de danses traditionnelles ont été déployés et tout le gratin administratif de la ville mobilisé.

Un «accueil chaleureux» qui a semblé impressionner les membres de la mission. Même scénario à Yaoundé, Douala, Garoua, Bafoussam et Limbé où des dîners sont organisés. Occasion également pour les populations et autorités locales de vanter leur sentiment nationaliste, l’attachement à l’organisation de la compétition ainsi que les atouts du pays.

Au plan de l’inspection elle-même, on en sait peu, compte tenu du relatif confinement voulu par les autorités et la CAF. A Garoua, où des hôtels et des terrains d’entraînement sont en construction, les travaux ont besoin d'un coup d'accélérateur, tandis que le stade Roumde Adja doit être réhabilité ou que l'extérieur du stade de Bafoussam doit être aménagé. Le cabinet Roland Berger réserve sans doute la primeur de son rapport à la CAF, son commanditaire, ainsi qu’aux autorités camerounaises.

Par Elisabeth Kouagne (Abidjan, correspondance)
Le 19/01/2018 à 12h15, mis à jour le 19/01/2018 à 18h16