Cameroun. CAN 2019: branle-bas de combat avant l’arrivée de la CAF

Le stade de Japoma à Douala sera l'un des joyaux de la CAN 2019.

Le stade de Japoma à Douala sera l'un des joyaux de la CAN 2019.

Le 10/01/2018 à 12h11, mis à jour le 10/01/2018 à 12h12

Le Cameroun peaufine les derniers préparatifs avant l’arrivée du cabinet d’audit Roland Berger le 11 janvier prochain. Cette première mission de la CAF s’avère cruciale.

Le Cameroun ne veut pas rater son premier examen de passage avec la Confédération africaine de football (CAF), dont la première mission d’inspection séjournera dans le pays du 11 au 23 janvier prochain. La délégation sera composée de neuf membres, dont des personnes du Comité exécutif de la CAF et ceux du cabinet d’audit Roland Berger.

Les réunions s’enchaînent au ministère des Sports et de l’Education physique, qui a demandé de tout mettre en œuvre pour assurer la réussite de cette mission.

Idem dans les comité de sites dans les villes qui accueilleront la compétition. Là, les gouverneurs de région multiplient les descentes sur les chantiers pour s’assurer que tout sera prêt. «Il est important de faire le point sur les infrastructures et de préparer l'argumentaire pour mettre en confiance les inspecteurs de la CAF. Il faut démontrer notre volonté d’organiser la compétition par notre travail de conception», a déclaré le ministre camerounais des Sports, Bidoung Mkpatt.

Sur le terrain aussi, les entrepreneurs accélèrent le rythme. A Limbé par exemple, la pose de la toiture du stade Omnisports ayant abrité certains matchs de la coupe d’Afrique féminine 2016 a été achevée. Reste à présent, selon l’entrepreneur, à réinstaller les 8000 sièges de la tribune ouest momentanément enlevés pour les travaux. Un processus qui prendra deux semaines. Quant aux cinq terrains d’entraînement requis, ils sont déjà prêts à être utilisés.

A Yaoundé, la pose des premiers éléments préfabriqués du stade en construction, arrivés il y a quelques jours, a débuté. Lors d’une descente sur le terrain effectuée par le gouverneur du Centre, le constructeur, l’Italien Piccini, a promis que l’ouvrage serait livré d’ici fin 2018. Les infrastructures hôtelières et sanitaires ont aussi été visitées. Celle-ci ne posent a priori pas de problème à Yaoundé, Douala et Limbé. Mais il faudra améliorer l’offre hôtelière à Bafoussam et Garoua notamment.

Par Elisabeth Kouagne (Abidjan, correspondance)
Le 10/01/2018 à 12h11, mis à jour le 10/01/2018 à 12h12