Dans l'un de ses tweets dont lui seul a le secret, Donald Trump avait demandé à l'OPEP d'augmenter sa production, sans quoi "nous allions nous en souvenir". C'était deux jours avant la réunion cruciale d'Alger. Mais, visiblement, les pays pétroliers n'ont pas voulu obtempérer, à commencer par l'Arabie Saoudite qui demeure le plus influent membre de l'OPEP.
"Je n'influence pas les prix", lui a répondu Khalid Al Falih, le ministre saoudien du Pétrole, dimanche 23 septembre en marge de la réunion des pays membres et non-membres de l'organisation. Selon lui, aucune raffinerie dans le monde ne se trouve en situation de rupture d'approvisionnement, par conséquent tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
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Ce n'est pourtant pas l'avis de Donald Trump qui estime que les prix sont relativement élevés. Force est de constater qu'avec un baril qui a eu à franchir la barre psychologique des 80 dollars, on est sorti de la zone des bas prix. Donald Trump avait alors écrit dans un tweet: "Nous protégeons les pays du Moyen-Orient, et pourtant ils continuent de pratiquer des prix de pétrole plus élevés!". Le président américain qui parle en faisant allusion au contexte du Moyen-Orient où il a pris des sanctions contre l'Iran, l'ennemi juré de l'Arabie saoudite, avait alors poursuivi avec une menace à peine voilée. "Nous nous en rappellerons. Le monopole de l’Opep doit baisser les prix", avait-il conclu.