L’Algérie, malgré ses importantes ressources pétrolières et gazières, occupe une place peu enviable dans le dernier classement de l’indice mondial de prospérité (Global Prosperity Index) du think tank britannique Institute Legatum.
L’Algérie s’est classée au 116e rang mondial de l’indice sur 149 pays, venant ainsi loin derrière ses voisins maghrébins. En effet, dans ce classement, la Tunisie et le Maroc se sont hissés respectivement au 102e et 103e rang mondial.
De même, l’Algérie est précédée par des pays classés comme pauvres à l’image du Malawi (110e) et du Bangladesh (109e).
Lire aussi : Liberté économique: l’Algérie parmi les 5 pires pays du monde
Le classement de l’Algérie s’explique par ses faiblesses au niveau d’un certain nombre des 9 critères clés sur lesquels se base l’indice. En Effet l'Institute Legatum prend en compte une batterie de critères: qualité économique, environnement des affaires, gouvernance, éducation, santé, sécurité, liberté individuelle, capital social et environnement naturel.
Hormis la «sécurité» où l’Algérie est classée au 57e rang mondial, le pays occupe le 80e rang au niveau du critère de «santé» et le 115e rang au niveau de la «qualité économique». Les pires performances ont été enregistrées au niveau des indicateurs «capital social» (120e), «gouvernance» (128e), «environnement des affaires» (135e) et «liberté individuelle» (145e).
Lire aussi : Algérie: un rapport accablant sur l'état des libertés et des droits
Le très mauvais score de l’Algérie au niveau du critère «liberté individuel» atteste la détérioration des droits fondamentaux, en raison de la baisse de l’indicateur des libertés civiles.
Enfin, il faut noter que le Top 3 des pays les plus prospères du monde est occupé par la Norvège, la Nouvelle Zélande et la Finlande. A l’opposé, Yémen, Centrafrique et Afghanistan occupent les dernières places des pays les moins prospères du monde.