La réalisation de ce niveau de production est toutefois tributaire de l'amélioration de la situation sécuritaire dans le pays, a dit Sanalla, dont les propos ont été rapportés par des médias libyens.
Pour cet objectif, il a appelé à assurer la sécurité du principal champ pétrolier du pays, Sharara, ainsi que de ses employés, pour la reprise de la production. Le champ Sharara, le plus grand en Libye avec une capacité de production de 315 mille barils par jour, a été fermé le 8 décembre dernier, avant que le président du Conseil présidentiel, Fayez el-Sarraj n’annonce par la suite sa réouverture lors d’une visite sur le terrain.
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La National Oil Corporation libyenne avait annoncé, la semaine dernière, que le champ de Sharara avait connu, pour la troisième fois en une semaine, une menace sécuritaire entraînant une baisse de production d'environ 8 500 barils par jour. La compagnie a exigé la mise en place d’urgence de mesures sécuritaires dans le but de contrecarrer les pillages sur le champ.
Pour rappel, depuis février dernier, les principaux bassins de production du pays ont fait l’objet d’un regain de violences entre les groupes armés. Une situation qui a ralenti la production et conduit à la destruction de nombreux circuits de transport du combustible. Bien que la production ait repris, la Libye devrait faire face à des difficultés pour exporter son brut, car la capacité de stockage des installations du port de Ras Lanuf est réduite de 400 000 barils, en raison d’un incendie survenu en juin dernier.