Cameroun: Yaoundé va abriter la succursale d’Afreximbank en Afrique centrale

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Le 17/12/2019 à 12h25, mis à jour le 17/12/2019 à 13h44

Un accord de siège a été signé entre le gouvernement camerounais et la Banque africaine d’import-export. Yaoundé va ainsi abriter une succursale de la banque, dédiée à l’Afrique centrale.

Yaoundé, la capitale du Cameroun, va abriter la succursale de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) pour l’Afrique centrale. Un accord de siège a été signé à cet effet vendredi 13 décembre 2019 entre le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, et le PDG d’Afreximbank, Benedict Oramah.

L’ouverture de cette succursale était au cœur de l’audience accordée le 29 octobre dernier par le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la coopération avec le Commonwealth, Félix Mbayu, à une délégation d’Afreximbank.

A l’issue de cette audience, le membre du gouvernement avait révélé que le siège de cette succursale «a récemment été attribué au Cameroun», sans toutefois préciser quelle ville camerounaise a été choisie à cet effet. C’est chose faite désormais.

Créée en 1993, Afreximbank, dont le siège se trouve au Caire en Egypte, se présente comme la banque de financement du commerce pour l’Afrique. Avec pour missions, de stimuler une expansion, une diversification et un développement cohérents du commerce africain.

Au Cameroun, Afreximbank est en train d’identifier des projets dans les secteurs clés «en vue d’aider le pays à réaliser une transformation rapide de l’économie par le biais du commerce», selon René Awambeng, responsable mondial de la gestion des relations avec les clients à la Banque.

Ce dernier s’exprimait à cet effet lors d’une tournée organisée le 11 décembre dernier à Douala, la métropole économique, pour présenter les produits, programmes et facilités de la Banque aux milieux d’affaires.

Afreximbank envisage également d’aider le pays à mettre en place des infrastructures prioritaires favorables au commerce, ainsi que l’aider à accroître sa capacité de production en développant la logistique, les parcs industriels et les usines de transformation des principaux produits de base, tout en fournissant un financement commercial pour l’importation de biens d’équipement à l’appui de l’industrialisation de la zone que couvre cette succursale. 

Par Patricia Ngo Ngouem (Yaounde, correspondance)
Le 17/12/2019 à 12h25, mis à jour le 17/12/2019 à 13h44