Du 18 janvier au 3 février, la production pétrolière a été réduite de 80%, passant de 1,2 million à quelque 187.000 barils par jour seulement, selon les informations communiquées par la National Oil Company (NOC), elle-même, laquelle reste à ce jour l'unique exploitant de tout le pétrole libyen, malgré la division du pays en deux camps.
Résultat des courses: la NOC a perdu la rondelette somme de 931 millions de dollars.
Le Croissant pétrolier libyen, entièrement sous le contrôle du maréchal Khalifa Haftar
Depuis le début de ce blocus, la NOC ne cesse d'alerter les partenaires de la Libye sur cette situation, notamment les Nations Unies, les Etats-Unis, mais aussi l'Italie, la Grande-Bretagne et la France qui y ont des intérêts directs par le biais de leurs compagnies pétrolières repectives. Mais, c'est resté sans succès.
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Le maréchal Khalifa Haftar n'a pas levé le blocus, en dépit , d'une part, de la demande pressante de Washington qui jugeait cette situation inacceptable et, d'autre part, de l'appel de l'Union européenne, de la Grande Bretagne et de l'ONA pour une reprise immédiate de la production.
Un accord a été trouvé à Genève il y a deux jours pour transformer la trève entre les deux camps en cessez-le-feu durable, cependant la NOC n'est toujours pas sûre de retrouver sa production d'avant cette crise.