Le Kenya, l'Angola, le Ghana, la Zambie et l'Afrique du Sud sont entre autres les pays les plus vulnérables en termes de besoins de financement extérieur en pourcentage des réserves de change, précisent les mêmes sources.
Avec le coronavirus qui fait des ravages, un shilling kényan qui s'affaiblit, un tourisme en berne et des baisses de revenus, de l'impôt sur les sociétés, des exportations et des envois de fonds, les finances du Kenya devraient être ruinées, ce qui rend difficile pour ce pays d'Afrique de l'Est d'éviter le défaut de paiement, estiment les mêmes sources.
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Les besoins bruts de financement extérieur du Kenya - le montant d'argent nécessaire au service de la dette extérieure à court terme en pourcentage des réserves de change - dépassent 70%, selon "Capital Economics" et les données de la Banque mondiale.
Les réserves de change du pays ont fortement chuté deux semaines après que le Trésor ait retiré un prêt syndiqué de 23,5 milliards de shillings (234 millions de dollars) venu à échéance le mois dernier.
Les données de la Banque centrale montrent que la dette publique du Kenya s'élevait à 6,1 billions de shillings en février, et la dette extérieure à 3,11 billions de shillings (1 dollar vaut 100 shillings environ).