Saluant l'accord "historique" de l'OPEP visant à réduire la production de brut à hauteur de 10 millions de barils par jour, afin d'endiguer la chute des prix sur le marché du brut, le Nigeria a affirmé sa volonté de réduire sa production.
"On s'attend à ce que cette intervention historique, une fois conclue, fasse rebondir les prix du pétrole brut d'au moins 15 dollars le baril à court terme", a indiqué le ministre du Pétrole, Timipre Sylva, dans un communiqué, espérant que ce "rebond potentiel des prix pourrait rapporter environ 2,8 milliards de dollars" au pays.
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Les principaux producteurs de pétrole réunis jeudi se sont entendus, à l'exception du Mexique, sur une réduction en mai et juin de la production mondiale à hauteur de 10 millions de barils par jour, afin d'endiguer la chute des prix sur le marché du brut.
Or, le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, a indiqué vendredi être parvenu à un accord avec Donald Trump pour réduire la production de pétrole du pays, question qui bloquait un accord en gestation entre pays producteurs pour une baisse massive de l'offre d'or noir.
Le président a précisé que son pays allait réduire ses pompages de 100.000 barils par jour (bj) et que les États-Unis allaient de leur côté diminuer les leurs de 250.000 bj supplémentaires par rapport à leurs engagements précédents pour compenser la part mexicaine. Il a souligné, lors d'une conférence de presse, que c'est son homologue américain qui a pris l'initiative de le contacter