Il s’agit d’une contraction plus forte que celle de 2,5% prévu par l’agence le 14 avril dernier. Moody’s a, d’autre part, estimé que le plan d’urgence de 500 milliards de rands, dévoilé mardi dernier par le président Cyril Ramaphosa, devra affaiblir davantage les finances publiques et la capacité du gouvernement à offrir le soutien nécessaire aux entreprises publiques en crise.
Le plan annoncé par le président Ramaphosa, et qui représente 10% du PIB sud-africain, vise à protéger l’économie des chocs de la pandémie du Coronavirus.
Toutefois, Moody’s a estimé que les mesures prévues dans le cadre de ce plan « ne pourront pas éviter une forte contraction économique cette année ».
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L’agence a, néanmoins, relevé que le plan du président sud-africain devra aider les foyers pauvres à faire face à l’impact des mesures de confinement mises en œuvre pour freiner la propagation de la pandémie du Coronavirus.
Moody’s a, par ailleurs, indiqué qu’elle s’attend à une aggravation du déficit budgétaire sud-africain, qui devra atteindre, selon ses prévisions, 13,5% du PIB en 2020. Cette aggravation du déficit devra entrainer une hausse de la dette à 84% du PIB durant la même année.