L’argent est le nerf de la guerre. Ayant longtemps buté sur le volet financier, la Force G5 Sahel peut désormais être opérationnelle. En effet, grâce à la générosité de l’Arabie saoudite, le G5 Sahel dispose doréavant des ressources nécessaires pour démarrer sa mission de lutte contre le terrorisme au Sahel.
Certes, on est encore loin des 423 millions d’euros fixés par les pays du G5 Sahel pour la rendre parfaitement opérationnelle mais selon les projections des autorités françaises, la force peut démarrer avec seulement 240 millions d’euros.
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Et à ce titre, le compte est bon. En effet, en plus des 50 millions d’euros versés par les 5 pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), les Etats-Unis, un peu réticents au départ, ont fini par concéder une enveloppe de 60 millions de dollars et l’Union européenne s’est engagée pour un montant de 50 millions d’euros.
A ce montant s’ajoute aussi un engagement de 8 millions d’euros, sous forme de matériel, de la France, marraine de cette force régionale.
Face à l’insuffisance des ressources financières disponibles pour rendre cette force opérationnelle, la France et le Mali se sont tournés vers l’Arabie saoudite. Lui-même à la tête d'une coalition internationale contre le terrorisme, le royaume a été sensible à cet appel et s'est donc engagé à verser 100 millions de dollars, soit environ 84 millions d’euros. Cet engagement a été pris lors de la visite du président Ibrahima Boubacar Keita en Arabie saoudite, ont expliqué les autorités maliennes.
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A défaut de disposer des 423 millions d’euros, d’autres formules ont été avancées par Paris pour alléger les charges de la force, comme l’appui logistique de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies au Mali (Minusma) qui prendra en partie en charge certains postes de dépenses (ravitaillement en essence, eau, rations alimentaires).