Égypte: plus de 100 jihadistes et 22 militaires tués en 2018 au Sinaï

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Le 01/04/2018 à 10h13, mis à jour le 01/04/2018 à 10h25

Six jihadistes présumés et deux militaires ont été tués lors d'opérations "antiterroristes" de l'armée égyptienne la semaine dernière dans le Sinaï, dans l'est de l'Égypte, a annoncé dimanche 1er avril le porte-parole de l'armée. Ces morts s'ajoutent à un bilan 2018 déjà très lourd.

L'Égypte a lancé le 9 février une vaste campagne militaire antijihadiste, notamment dans le Sinaï, théâtre d'une insurrection de la branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI). Six jihadistes ont été tués, dont l'un dans un échange de tirs dans le nord du Sinaï lors d'un raid contre "une cellule terroriste très dangereuse", a précisé le porte-parole de l'armée Tamer el-Refaï dans un communiqué.

Un officier et un soldat ont par ailleurs été tués dans des affrontements. Deux autres ont été blessés. Plus de 500 "criminels recherchés" ont été arrêtés depuis la semaine passée, assure par ailleurs l'armée. Cette dernière affirme également avoir empêché l'"infiltration de 169 personnes de nationalités diverses" à travers la frontière occidentale avec la Libye.

Au total, plus de 100 jihadistes et au moins 22 militaires ont été tués depuis le lancement de cette vaste opération baptisée "Sinaï 2018", selon des chiffres officiels. Elle a été lancée quelques semaines avant l'élection présidentielle dont le résultat sera annoncé lundi. Le président Abdel Fattah al-Sissi devrait sans surprise être réélu avec plus de 90% des voix.

Depuis l'été 2013 et la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi, à la suite de manifestations massives contre ce dernier, l'Égypte est confrontée à des attaques de groupes extrémistes. Des centaines de soldats, de policiers et de civils sont morts dans ces attaques jihadistes.

Au total, plus de 500 criminels recherchés ont aussi été arrêtés depuis la semaine passée, précise-t-on de même source, ajoutant que l'armée a également empêché l'infiltration de 169 personnes de nationalités diverses à travers la frontière occidentale avec la Libye.

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 01/04/2018 à 10h13, mis à jour le 01/04/2018 à 10h25