Les affrontements, qui se poursuivaient par intermittence en soirée, opposent deux groupes armés liés au gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale, selon des sources des services de sécurité.
La mission de l'ONU en Libye (Manul) a appelé "toutes les parties à cesser immédiatement toute action militaire", se disant "préoccupée par l'utilisation d'armes lourdes sans discrimination dans les zones résidentielles densément peuplées, mettant en danger la vie des civils".
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Le ministre de l'Intérieur Abdessalam Achour a précisé que les combats opposaient la 7e brigade, une milice de la ville de Tarhouna, située à 60 km au sud-est de Tripoli, à un groupe armé de Tripoli, ajoutant que des tentatives de médiation étaient en cours.
Depuis 2011, Tripoli est au cœur d'une lutte d'influence entre milices en quête d'argent et de pouvoir.
Les autorités de transition successives, dont le GNA, ont été incapables de former une armée et des forces de sécurité régulières et ont été contraintes de compter sur des milices pour assurer la sécurité de la capitale.