Vidéo. Présidentielle au Cameroun: Maurice Kamto, en campagne à Yaoundé, attire les foules

Maurice Camto, candidat à la présidentielle camerounaise.

Maurice Camto, candidat à la présidentielle camerounaise. . DR

Le 02/10/2018 à 15h26, mis à jour le 02/10/2018 à 15h27

VidéoLe candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a donné un meeting dimanche 30 septembre 2018 dans la capitale, devant des militants et sympathisants de son parti qui scandaient le départ de l’actuel chef de l’Etat.

C’est devant une foule en liesse estimée à plus de 10.000 personnes, que Maurice Kamto, 64 ans, a pris la parole dimanche 30 septembre 2018 sur l’esplanade du stade Omnisports à Yaoundé, la capitale, pour son meeting de campagne électorale.

Le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) à l’élection présidentielle du 7 octobre courant s’est présenté comme l’homme du changement et du rassemblement. D’où son slogan de campagne: «Ensemble c’est possible».

Devant des militants et sympathisants de son parti, l’ancien ministre délégué de la Justice a promis de ramener la paix au Cameroun, une fois porté à la tête du pays. «Nous assurerons la paix dans ce pays parce que nous allons rassembler les Camerounais», a-t-il déclaré, annonçant que sa première sortie en tant que président de la République se fera dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, secouées par une crise sociopolitique et sécuritaire depuis octobre 2016. Il a également affirmé qu’il allait se «battre jusqu’au bout» aux côtés des jeunes afin de leur «donner un avenir».

Non sans profiter au passage pour tacler le chef de l’Etat Paul Biya, candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) pour un septième mandat. Ce, au grand bonheur de son public qui n’a pas hésité à scander le départ de l’actuel président de la République, au pouvoir depuis près de 36 ans. «Au revoir Paul Biya, Kamto arrive!», ont entonné ces derniers dans un concert de youyous et d’applaudissements.

Une ferveur appréciée par «le tireur de pénalty» -surnom que lui ont donné ses partisans- présenté comme le principal challenger de Paul Biya au scrutin présidentiel de dimanche prochain.

Par Tricia Bell (Yaounde, correspondance)
Le 02/10/2018 à 15h26, mis à jour le 02/10/2018 à 15h27