“Il y aura un prix très élevé à payer à toute attitude hostile ou attaque. Nous riposterons de la façon la plus efficace et forte”, a déclaré le ministre à l’agence de presse turque Anadolu.
Les efforts de la Turquie en Libye visent à “contribuer à la paix et à la stabilité dans la région”, a encore assuré Akar, ajoutant qu’Ankara avait “pris toutes sortes de mesures pour faire face à toute menace ou action hostile contre la Turquie”.
Le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, a promis de s’attaquer aux intérêts turcs en Libye, accusant Ankara de soutenir militairement ses rivaux du gouvernement d’union nationale (GNA) qui a dénoncé samedi des menaces “irresponsables”.
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Après avoir essuyé un sérieux revers dans le cadre de son offensive sur Tripoli, il a ordonné à ses forces de prendre pour cible les navires et intérêts turcs, d’interdire les vols depuis et vers la Turquie et d’arrêter les ressortissants turcs en Libye, a annoncé vendredi son porte-parole, le général Ahmad al-Mesmari.
Le GNA, qui ne contrôle qu’une partie du pays, a rétorqué qu’il garantirait la sécurité des ressortissants étrangers, y compris turcs, en Libye.
La confirmation d’Erdogan
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a confirmé que son pays soutenait le GNA, reconnu internationalement et basé dans la capitale libyenne, et lui fournissait des armes dans le cadre d’un “accord de coopération militaire”.
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Le 20 juin, il avait déclaré à des journalistes que le soutien turc avait permis à Tripoli de “rééquilibrer” la lutte contre Haftar, qui bénéficie du soutien des Emirats arabes unis et de l’Egypte.
Selon le général Mesmari, Ankara intervient “dans la bataille de façon directe : avec ses soldats, ses avions et ses navires par la mer” et des approvisionnements en armes et munitions arrivent directement de Turquie aux forces du GNA via la Méditerranée, a-t-il assuré.
Mais à Tripoli, ses rivaux ont démenti “catégoriquement la présence de militaires étrangers ou de nationalité turque dans les territoires sous l’autorité du GNA”.
Interrogé sur la menace libyenne samedi, Erdogan a déclaré qu’il n’en avait pas connaissance, mais que la Turquie prendrait les mesures nécessaires après avoir évalué la situation.