Selon un communiqué de l'ambassadeur du Cameroun en France, Alfred Nguini, la première audience de l'affaire du vandalisme subi par la représentation diplomatique camerounaise à Paris en janvier 2019 va connaître sa première audience ce vendredi 28 février.
«Après la plainte contre X déposée (...) pour association de malfaiteurs, vandalisme, dégradations volontaires, vol aggravé, menaces et autres, étant entendu que ces infractions ont été commises en réunion et en bandes organisées, les enquêtes se sont accélérées et trois prévenus considérés comme les meneurs de ces bandes, membres de la Brigade anti-sardinards (Bas) (…) sont renvoyés devant le Tribunal correctionnel de Paris le 28 février 2020 pour y être jugés», indique l'ambasadeur du Cameroun à Paris.
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Parmi les personnes incriminées, on retrouve Waffo Wanto dit «Général Wanto», Azonsop Tchetchago Nelson, *dit «Maître corbeau» et Thiam Abdoulaye dit «Calibri Calibro». Ce dernier défraye actuellement la chronique, suite à la vidéo de son échange avec le président de la République française, Emmanuel Macron, samedi 22 février dernier, en marge de l'ouverture du Salon de l'agriculture de Paris.
Une discussion sur la situation sociopolitique du Cameroun qui a suscité incompréhension, frustration et désapprobation dans l'opinion publique camerounaise. Par ailleurs, selon le communiqué, l'opposant Maurice Kamto et son parti, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), «s'’invitent au procès en se constituant partie civile».
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L'on se rappelle que le 26 janvier 2019, des manifestants, assimilés par certaines autorités à des militants du MRC, avaient pris d'assaut l'ambassade du Cameroun à Paris, vandalisant les locaux. Après avoir escaladé la grille d’enceinte de l’immeuble abritant l’ambassade, ils se sont introduits par effraction dans le bâtiment, saccagé tout sur leur passage et causé des dégâts considérables. Ce, avant d'être évacués par les forces de l'ordre françaises.
