Une “initiative du Caire” appelle au “respect des efforts internationaux et propose un cessez-le feu à partir de 06H00 locales (04H00 GMT), le lundi 8 juin 2020”, a déclaré M. Sissi lors d’une conférence de presse en présence du maréchal Haftar. Ce dernier a accepté cette initiative au moment où ses forces subissent une série de revers dans la bataille.
Une autre personnalité influente dans l’est libyen, Aguila Saleh, le président du Parlement élu, basé en Cyrénaïque, était présent aux côtés de M. Sissi.
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Le président égyptien a réclamé un appui international à son initiative et appelé les Nations unies à organiser des négociations entre les autorités rivales de l’ouest et de l’est du pays.
L’initiative, baptisée la “Déclaration du Caire”, réclame aussi le retrait des “mercenaires étrangers de tout le territoire libyen”, a ajouté M. Sissi.
Elle appelle également au “démantèlement des milices et à la remise des armes pour que l’Armée nationale libyenne (dirigée par le général Khalifa Haftar, ndlr) soit en mesure de remplir ses responsabilités militaires et sécuritaires”.
M. Sissi a par ailleurs dit que l’initiative ouvrait la voie à la formation d’un conseil présidentiel élu en Libye et empêchait “les milices extrémistes” de contrôler les ressources du pays.
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La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux autorités se disputent le pouvoir: le Gouvernement libyen d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU, à l’Ouest, et un pouvoir incarné par le maréchal Haftar dans l’Est.
Depuis plus d’un an M. Haftar tente de prendre le contrôle de Tripoli, siège du GNA.
Le conflit a connu ces derniers mois une implication croissante de puissances étrangères. Et le GNA, appuyé par l’allié turc, a infligé une série de revers aux pro-Haftar, reprenant le contrôle de la totalité de l’ouest libyen.
Le général Haftar est lui soutenu par l’Egypte, les Emirats arabes unis et la Russie.