Cette semaine, les créanciers de South African Airlines (SAA) ont approuvé le plan qui se traduira par le licenciement de 2.700 des quelque 5.000 employés et la création d'une nouvelle société plus compétitive.
Cette restructuration va nécessiter un apport financier de 10 milliards de rands (526 millions d'euros ou 596 millions de dollars), selon le gouvernement.
Vendredi, le parti de l'Alliance démocratique (DA) a demandé à la justice de "stopper le plan de sauvetage" de SAA, qu'il juge "illégal" car il ne correspond pas à la "définition d'une urgence imprévue".
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Les syndicats ont eux approuvé le plan qui permet d'éviter la liquidation de la société.
Lourdement endettée et récemment placée en redressement, SAA, l'une des principales compagnies aériennes en Afrique, n'a enregistré aucun bénéfice depuis 2011 et ne survit depuis des années que sous perfusion permanente d'argent public.
Symbole de la mauvaise gestion des entreprises publiques qui a caractérisé le règne de l'ex-président de l'Afrique du Sud Jacob Zuma (2009-2018), la compagnie a été contrainte de supprimer de nombreuses liaisons en 2020, avant même la pandémie de Covid-19.