Dans un communiqué commun, les deux hommes ont affirmé que "les négociations allaient réussir et que toutes les parties seront gagnantes".
Ahmed et Hamdok ont également salué la médiation entre l'Ethiopie, le Soudan et l'Egypte menée sous l'égide l'Union africaine (UA): "c'est un signe qu'il est possible de trouver une solution africaine à des problèmes africains".
Par ailleurs, Ahmed a déclaré à la presse que son homologue soudanais viendrait en Ethiopie le mois prochain et "qu'ensemble, ils visiteront notre projet commun: le barrage".
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Addis Abeba estime que le Grand barrage de la Renaissance (Gerd) est essentiel à son développement économique et à son électrification tandis que Khartoum et Le Caire, en aval, craignent que le barrage hydroélectrique, haut de 145 mètres et amené à devenir le plus grand d'Afrique, ne restreigne leur accès à l'eau.
Le Soudan et l'Egypte insistent également sur le fait que "les trois pays doivent être engagés par un accord qui doit inclure un mécanisme pour résoudre les disputes qui pourraient surgir" entre eux.
Jusqu'à présent Addis Abeba refuse, considérant que le barrage -dont la construction a commencé en 2011- lui appartient.