Pour cette rentrée universitaire, pas moins de 14.000 étudiants étrangers sont inscrits aux quatre coins du royaume. 85% d’entre eux viennent de 47 pays africains. C’est quasiment tout le continent, à quelques rares exceptions près. Dans le lot, 11.000 boursiers africains de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI).
L’accompagnement de ces contingents d’étudiants étrangers est la mission historique de cette entité publique, créée en 1986 et qui ne cesse d’innover pour offrir plus d’opportunités aux pays partenaires. «Nous avons initié un programme pour placer dans les grandes universités marocaines, telles que l’UM6P ou l’université Al Akhawayn, pour accueillir des étudiants originaires de pays africains qui sont pris en charge à travers un appui de la Banque Islamique de développement», nous explique Mohamed Methqal, ambassadeur directeur général de l’AMCI.
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L’agence veille par ailleurs à maintenir le contact avec tous les étudiants qui fréquentent les établissements supérieurs publics marocains. Cela passe par les liens étroits qu’elle entretient avec les structures estudiantines comme la Confédération des étudiants et stagiaires africains étrangers au Maroc (CESAM) ainsi que l’Association des lauréats étrangers du Maroc (ASLEM).
L’Agence a même créé l’année dernière la plateforme «Maroc Alumni» (www.Morocco-Alumni.ma) pour rassembler et fédérer plus de 40.000 lauréats et étudiants qui sont passés par l’AMCI. Car il s’agit d’autant d’ambassadeurs informels pour le Maroc, dans leurs pays où ils occupent de hautes responsabilités.
Nous sommes partis à la rencontre de certains de ces anciens du Maroc. Découvrez leur histoire.