Le pays d'Afrique centrale avait trainé la France devant la CIJ, plus haute juridiction des Nations unies, après une descente en 2012 de la police française dans une luxueuse propriété de Paris dans le cadre d'une enquête visant Teodorin Obiang, fils du président Teodoro Obiang Nguema et vice-président chargé notamment de la Défense et de la Sécurité de son pays.
Le bâtiment qui dispose d'un cinéma, d'un spa et de robinets en or, serait l'ambassade équato-guinéenne en France, selon Malabo. Paris conteste cette version et considère qu'il s'agit de la résidence de Teodorin Obiang.
La Cour d'appel de Paris a condamné le 10 février Teodorin Obiang à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d'euros d'amende et des confiscations, pour s'être bâti frauduleusement un patrimoine considérable en France.
Lire aussi : Biens mal acquis. Condamnation de Teodorin Obiang: Malabo dénonce l'"ingérence" de la justice française
La Guinée équatoriale dénonce depuis le début de l'affaire une violation de l'immunité de Teodorin Obiang qui, selon la justice française, a pillé les caisses de l'Etat avant d'acheter des propriétés luxueuses dans les endroits les plus chers du monde.
Malabo a porté le différend devant la CIJ, plus haute juridiction de l'ONU, qui s'est déclarée incompétente sur ce point en 2018.
Elle s'est cependant déclarée compétente pour se prononcer sur le statut en tant que locaux diplomatiques d'un immeuble situé au 42 avenue Foch à Paris, saisi par les autorités françaises en 2012.