Kaunda "ne se sentait pas bien et a été hospitalisé au Centre médical Maina Soko", un hôpital militaire, selon son cabinet, qui n'a pas donné plus de détails.
Le communiqué a appelé les Zambiens et la communauté internationale à prier pour lui "tandis que l'équipe médicale fait tout son possible pour qu'il se rétablisse".
De leader populaire, il s'est ensuite mué en autocrate au fil du temps, interdisant tous les partis d'opposition.
Surnommé "le Gandhi africain" pour son militantisme non violent, il avait conduit l'ancienne Rhodésie du Nord, protectorat britannique, à l'indépendance sans effusion de sang en octobre 1964.
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Se réclamant du socialisme et proche de Moscou, il a dirigé le pays pendant 27 ans, en grande partie sous le régime d'un parti unique, dont la mauvaise gestion a provoqué une grave crise économique et sociale. Après de violentes émeutes, il avait accepté des élections libres en 1991 et fut battu.
Lorsqu'il était au pouvoir, il a accueilli de nombreux mouvements luttant pour l'indépendance ou l'égalité des noirs dans d'autres pays de la région, dont le parti sud-africain du Congrès national africain (ANC).
Egalement surnommé "KK", il était le chef du principal parti nationaliste, le parti de centre-gauche UNIP. Il est aussi devenu un militant pour la lutte contre le sida, lorsqu'il avait annoncé publiquement que l'un de ses fils était mort de la maladie.