A Nouakchott, c’est la fièvre du mouton à l’approche de la fête de Tabaski ou Aïd el-Kébir qui sera célébrée le vendredi 1er septembre prochain. Beaucoup de pères de famille se donnent rendez-vous au foirail improvisé de la commune Sebkha, populeuse banlieue sud-ouest de la capitale mauritanienne, et dédié aux moutons de case.
Les moutons du site sont globalement issus des races Azawad, Touabir, Bali Bali et différents métissages résultant de croisement de diverses variétés spécialement prisées pour le rituel du sacrifice de Tabaski.
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Parmi les acheteurs figurent de nombreux ressortissants sénégalais vivant en Mauritanie ou venant spécialement des villes de Saint-Louis et de Thiès pour acheter leurs béliers. D’ailleurs, «le bélier le plus cher vendu au niveau du marché a été acheté à 250.000 ouguiyas (environ 620 euros) par un Sénégalais résidant en Mauritanie et qui est parti passer la fête dans sa ville de Saint-Louis».
Globalement, les prix des moutons Touabir et Azawad coûtent plus chers. Les propriétaires demandent entre 100.000 et 200.000 UM le bélier.
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Pour des moutons issus des troupeaux et jugés de qualité moindre, les prix oscillent généralement 35.000 et 70.000 ouguiyas l’unité. Et pour bénéficier des meilleurs prix, il est utile de se déplacer au principal foirail de Nouakchott implanté à El Mina, banlieue sud de Nouakchott où l’offre est beaucoup plus abondante.
Globalement, les prix des moutons sont élevés si l’on en juge par rapport au pouvoir d’achat des Mauritaniens avec un SMIG fixé à 35.000 ouguiyas.