La communauté des prêtres catholiques camerounais est endeuillée depuis la fin de la semaine dernière, suite au décès du père Jean Bertrand Minala Etoundi en Italie.
Selon les informations relayées par ses confrères, le prélat devait officier le matin du 27 avril 2018. Ne le voyant pas arriver et sans nouvelles de lui, ses collègues se sont rendus à son domicile où son corps inerte a été découvert dans sa chambre. Un communiqué des prélats, membres de la congrégation des Pallotins au Cameroun, est venu plus tard confirmer son décès.
«J’ai reçu un coup de fil depuis Rome qui m’informe que le corps du révérend père Jean Bertrand a été retrouvé sans vie dans sa chambre, alors qu’on l’attendait pour la réunion du conseil général. Père Jean Bertrand était une pièce charnière pour nous à Rome», témoigne à l’antenne de la radio nationale, la Cameroon Radio Television (CRTV), le père Joseph Jules Nkodo, supérieur régional des Pallotins au Cameroun et au Nigeria. Pour l’heure, les circonstances du drame n’ont pas été éclaircies et une enquête a été ouverte pour les élucider.
Lire aussi : Cameroun: la mystérieuse disparition de Monseigneur Jean-Marie-Benoît Bala
Le défunt venait de célébrer ses quinze années de sacerdoce à Rome, la capitale italienne. Il y occupait les fonctions de représentant des Pallotins en Afrique et dans le monde francophone. Il était aussi secrétaire général de la congrégation pallotine du monde.
Ce décès n’est pas le premier du genre à ébranler l’Eglise catholique au Cameroun. En juin 2017, le corps sans vie du père Augustin Ndi était découvert dans sa chambre à Nguti, dans la région du Sud-Ouest. Un mois plus tôt, c’est l’abbé Armel Collins Djama, recteur du petit séminaire de Bafia, chef-lieu du département du Mbam et Inoubou, dans la région du Centre, qui était retrouvé inanimé dans sa chambre. Dans un cas comme dans l’autre, les circonstances de ces morts restent mystérieuses.