Les responsables de la protection de l’environnement de la ville du Cap se sont plaints de l’appel à la prière (”adhaan”) d’une mosquée, jugé bruyant à cause des haut-parleurs placés sur le toit de la mosquée, suite à une plainte d’une personne âgée pour "nuisances sonores", selon news24.com.
Face à cette situation, une lettre a été adressée le 4 décembre 2018 aux dirigeants de la mosquée afin d’arrêter le bruit causé par les haut-parleurs et de soumettre un «plan de gestion du bruit» par un ingénieur acoustique accrédité dans les 21 jours.
Cette plainte ne fait pas l’unanimité. Certains jugeant qu’elle restreint la liberté de la pratique religieuse.
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Toutefois, selon Zahid Badroodien, membre du Comité du maire de la région du Sud, «l’intention n’est pas d’enfreindre les droits constitutionnels de quiconque en ce qui concerne leur religion, mais, conformément au règlement sur le bruit du Cap occidental, de régler le niveau sonore lorsqu’une nuisance sonore est signalée».
Il a expliqué que cette décision ne ciblait pas seulement les musulmans, expliquant que la ville traitait toutes les plaintes relatives au bruit de la même manière, qu’il s’agisse «d’une église, d’une mosquée, d’une synagogue, d’un autre établissement religieux, d’une boîte de nuit ou d’une autre source produisant du bruit».
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En attendant, les représentants de la mosquée Masjidus Sauligeen ont remplacé l’appel à la prière par un seul bip.
Il faut dire que ce n’est pas la première plainte reçue par l’imam de la mosquée. Celui-ci a souligné qu’il avait reçu une plante il y a plusieurs années et avait diminué le volume du haut-parleur. Apparemment ce n’était pas suffisant.