Suite à l'annonce par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, d’une éventuelle reprise des cours dans les écoles le 1er juin 2020, le gouvernement camerounais a entamé des réflexions sur les modalités d’une rentrée scolaire à cette date indicative. quelques pistes ont été évoquées lors de la réunion hebdomadaire du Comité interministériel chargé d’évaluer et de suivre la mise en œuvre de la stratégie de riposte du gouvernement contre la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) dans le pays, le 23 avril dernier.
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«Des mesures spécifiques sont à l’étude, en ce qui concerne les élèves de la maternelle, de la Sil (Section d’initiation au langage, Ndlr) et du cours préparatoire, au regard des difficultés à faire respecter les gestes barrières à cette catégorie d’apprenants», indique le communiqué publié par le secrétaire général des services du Premier ministre, à l'issue de cette assise.
Par ailleurs, afin de respecter les mesures de distanciation sociale en milieu scolaire, un système de mi-temps et de rotation des effectifs est envisagé dans les autres classes du primaire et dans les établissements secondaires, poursuit le document. Pour ce qui est de l’enseignement supérieur, l’accent pourrait être mis sur la segmentation des filières, l’échelonnement des cours et la démultiplication des groupes de travaux dirigés.
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En attendant cet horizon, et avant d'étoffer cette réflexion, les élèves maintiennent le contact avec leurs enseignants par divers canaux. Soit via les réseaux sociaux où des cours et exercices leur sont envoyés par les établissements scolaires, soit via le E-learning, ou les cours à la télévision sur le réseau public.
Cependant, ces diverses formules ont exacerbé la fracture numérique qui existe entre diverses zones du pays et ne permettent pas à tous les élèves de poursuivre leur éducation de façon égale et équitable. Pour mémoire, la suspension des enseignements a été annoncée le 17 mars 2020 par le gouvernement camerounais, dans le cadre de la riposte contre la pandémie de Covid-19. Une mesure qui concerne tous les établissements publics et privés de formation relevant des différents ordres d’enseignement, de la maternelle au supérieur, y compris les centres de formation professionnelle et les grandes écoles.
