"C'est très regrettable, mais les trois Occidentaux ont été exécutés par les terroristes", a déclaré ce responsable. "Les personnes sur des images diffusées par les groupes armés ont été identifiées comme étant les trois Occidentaux qui étaient portés disparus depuis hier" mardi, a-t-il ajouté.
A Madrid, le Premier ministre Pedro Sanchez a confirmé la mort des deux Espagnols.
"La pire des nouvelles a été confirmée. Toute notre affection pour les familles et les proches de David Beriain et Roberto Fraile, assassinés au Burkina Faso", a-t-il écrit sur son compte Twitter en exprimant sa "reconnaissance à ceux qui, comme eux, pratiquent au quotidien un journalisme courageux et essentiel depuis les zones de conflit".
A Dublin, le ministère des Affaires étrangères a indiqué être "au courant" de la disparition d'un ressortissant irlandais, se refusant cependant "à commenter les détails d'un cas particulier".
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Les deux Espagnols et l'Irlandais tués étaient "des journalistes-formateurs travaillant pour le compte d'une ONG qui œuvre pour la protection de l'environnement", selon une source sécuritaire burkinabè.
A Paris, Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), a indiqué sur Twitter que "trois journalistes (dont deux Espagnols) qui enquêtaient sur le braconnage ont été tués lors d'une attaque dans l'Est du pays. Cette tragédie confirme les grands dangers auxquels les reporters sont confrontés au Sahel".
Lundi, une patrouille antibraconnage composée de militaires et de gardes-forestiers burkinabè, accompagnée de formateurs et journalistes occidentaux, a éré attaquée sur l'axe Fada N'Gourma-Pama dans l'Est du Burkina Faso.
Un Burkinabé reste porté disparpu après cette attaque qui a également fait trois blessés, mais selon une source sécuritaire de l'Est du Burkina, "c'est un élément" des services de sécurité "qui connaît assez bien la zone de la forêt classée de Pama, près de Natiaboani, où l'attaque a eu lieu".
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L'attaque a été menée par des hommes armés circulant à bord de deux véhicules pick-up et d'une dizaine de motos, selon les sources sécuritaires qui ont précisé que des armes et du matériel, des motos, deux pick-up et un drone, avaient été emportés par les assaillants.
Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger en proie aux attaques jihadistes, en est également la victime régulière depuis 2015.
D'abord concentrées dans le Nord du pays, limitrophe du Mali, les exactions attribuées à des groupes jihadistes - dont le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al-Qaïda et le groupe Etat islamique au grand Sahara (EIGS) - ont ensuite visé la capitale et d'autres régions, notamment l'Est et le Nord-Ouest.
Depuis 2015, les actions violentes des jihadistes ont fait plus de 1.200 morts et plus d'un million de déplacés, fuyant les zones de violences.