Après la sortie de Issa Hayatou, ancien président de la Confédération africaine de football (CAF), la parole du président était attendue au sujet du débat qui fait rage au Cameroun concernant l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019. Ce jeudi 10 août 2017, il a rassuré l’opinion nationale et internationale sur les capacités organisationnelles du pays. «Le Cameroun sera prêt. J’en prends l’engagement», a sobrement déclaré Paul Biya.
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Une déclaration faite en marge de la réception offerte par le couple présidentiel aux sportifs camerounais, médaillés lors des dernières compétitions internationales. Entre autres, les Jeux de la Francophonie d’Abidjan, les Jeux de la solidarité islamique de Baku, les championnats du monde de jeu de dames et d’haltérophilie, les championnats d’Afrique de karaté, de judo, de boxe, de sambo, etc.
Au total, le Cameroun a engrangé ces derniers mois près de 200 médailles dans différentes disciplines sportives. Une façon également pour le chef de l’Etat camerounais, de rester sur sa philosophie selon laquelle, il n’y a pas de sport mineur au Cameroun.
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Avant cette réception, seuls les footballeurs, vainqueurs de la CAN 2017 au Gabon et les footballeuses, finalistes de la CAN féminine 2016, avaient eu les honneurs du Palais. Tout en magnifiant l’excellence sportive des athlètes camerounais, Paul Biya, dans son adresse, a invité les sportifs à rester mobilisés pour les futures échéances qui les attendent.
Parmi lesquelles, figure la CAN 2019 qui fait couler beaucoup d'encre et de salive. Selon le président camerounais, c'est une échéance que le Cameroun honorera dans les temps impartis. Voilà qui devrait faire retomber le souffle de la polémique engendrée par les déclarations du président de la Confédération africaine de football. En visite à Ouagadougou au Burkina Faso, Ahmad Ahmad avait affirmé que le Cameroun n’était pas prêt à accueillir la CAN en 2019, étendue de 16 à 24 équipes, tout en envisageant un plan B pour pallier une défaillance du pays.
«Le Cameroun, par la voix du chef de l’Etat, a décidé d’accompagner le mouvement footballistique. Il n’est jamais venu à l’idée d’aucun responsable d’utiliser la voie juridique pour régler quoi que ce soit. Avant même d’avoir reçu la notification du cahier de charges, le Cameroun était prêt à accompagner la jeunesse africaine avec les 24 pays participants. Cela ne nous coûtera pas plus d’efforts. On est prêt à montrer qu’on sera dans les délais», a déclaré Joseph-Antoine Bell, ancien international camerounais. A présent, place au travail!