CAN 2019: le Gabon propose son expertise au Cameroun

Le 04/12/2017 à 17h54

Organisateur de deux coupes d’Afrique des nations en 2015 et en 2017, le Gabon est venu proposer à son voisin son savoir-faire dans le domaine de la communication.

Italie, Turquie, Canada, Portugal, France. La perspective de l’organisation de la coupe d’Afrique des nations 2019 (CAN) par le Cameroun attire de nombreux pays, en quête d’opportunités d’affaires pour leurs entreprises. Si les premiers cités ont décroché de nombreux contrats dans le domaine de la construction ou la réhabilitation des infrastructures, les pays africains ne sont pas en reste.

C’est à présent le Gabon qui rentre dans la danse, en proposant son expertise au Cameroun dans le domaine de la communication.

Pays hôte de deux éditions de la CAN en 2015 et en 2017, le Gabon revendique un savoir-faire dans l’organisation de ce type d’évènement.

C’est dans ce cadre qu’une délégation du Haut-commissariat gabonais à l’organisation de la CAN 2017 a été reçue à la fin de la semaine dernière par le ministre de la Communication camerounais, Issa Tchiroma Bakary. «Les échanges que nous avons eus ont permis d’outiller la commission communication chapeautée par le ministre de la Communication. Nous avons apporté des précisions sur la gestion des personnels et des médias, l’aménagement des zones et les espaces destinés aux médias», a déclaré Louis Claude Moundzieoud Komba, membre de la délégation gabonaise.

Au menu des discussions également, la production, le transport et la diffusion du signal numérique, ainsi que d’autres actions de communication autour de la compétition sportive.

Cette coopération permettrait, pour les autorités locales, de renforcer la coopération Sud-Sud et précisément celle entre les pays de la sous-région. Pour l’organisation de la CAN féminine 2016, ce sont des cabinets européens qui avaient été sollicités pour apporter leur expertise dans le domaine de la communication évènementielle. Un choix qui, à l’époque, avait eu du mal à passer auprès de l’opinion publique. 

Sur le terrain, les autorités camerounaises tentent d’accélérer les travaux afin d'être prêts pour recevoir la première visite d’inspection du cabinet mandaté par la Confédération africaine de football.

Par Elisabeth Kouagne (Abidjan, correspondance)
Le 04/12/2017 à 17h54