Cyclisme: le Cameroun abrite la première Coupe d’Afrique des nations Espoirs

DR

Le 29/01/2018 à 18h37

L’épreuve nouvellement créée en partenariat avec Vivendi Sports et validée par l’Union cycliste internationale aura lieu au Cameroun du 31 janvier au 4 février. Objectif: relancer une discipline en perte de vitesse sur le continent.

Pour la première fois dans l'histoire du cyclisme, le continent africain accueillera une manche de la Coupe des Nations, réservée aux moins de 23 ans. Et c’est le Cameroun qui a été choisi pour abriter du 31 janvier au 4 février cette étape du circuit, à travers le «Tour de l’espoir», une course organisée par Vivendi Sports, filiale du groupe Bolloré, et validée par l’Union cycliste internationale (UCI).

Selon la présentation de la course faite à Yaoundé en septembre dernier, cette épreuve est composée de quatre étapes sur une distance de 421,5 km. La première étape est un circuit fermé dans les rues de la capitale, Douala.

La deuxième est longue de 147 km entre Idenau au sud-ouest du pays et Douala. La troisième étape comprend aussi un circuit fermé dans la capitale, Yaoundé. Et la dernière étape, longue de 80,5 km, va se courir entre Akono et Yaoundé. Des artistes en vue de la scène hip-hop camerounaise ont été sélectionnés pour animer des concerts en marge de la compétition.

Près d’une centaine de cyclistes âgés de moins de 23 ans issus de 15 pays sont attendus: le Cameroun, l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Burkina Faso, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Maroc, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, Maurice, le Mali, la République démocratique du Congo, le Vietnam et la Tunisie.

Enfin, il y a également un pool de formation d’Afrique, constitué des cyclistes qui ne sont pas ressortissants des pays retenus.

Vivendi ambitionne de faire de cette compétition une grande course et de diminuer le fossé entre cyclisme européen et africain. Pour la Fédération camerounaise de cyclisme, dont certaines épreuves phares, comme le Tour du Cameroun et le Tour cycliste Chantal Biya, peinent à trouver des financements en dehors de ceux consentis par l’Etat, cette compétition est une aubaine pour donner un second souffle à la discipline au plan local.

Pour les responsables camerounais, la présence du partenaire Vivendi Sports est le gage d’une organisation professionnelle, alors que ce point reste le tendon d’Achille des courses nationales. Sur le plan sportif, cette course permettra aux coureurs camerounais, dont l’équipe nationale a été fortement rajeunie, de s’aguerrir afin de briller à nouveau lors des courses domestiques.

Par Elisabeth Kouagne (Abidjan, correspondance)
Le 29/01/2018 à 18h37