La Côte d’Ivoire se prépare à adopter la couverture maladie universelle

Le lancement de la CMU a débuté par l'enrôlement du Président Ouattara.

Le lancement de la CMU a débuté par l'enrôlement du Président Ouattara.. DR

Le 11/05/2016 à 20h34, mis à jour le 12/05/2016 à 11h22

La Côte d’Ivoire prépare activement la mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle, un des projets majeurs du second quinquennat d’Alassane Ouattara. En prélude, les établissements sanitaires seront audités dès la semaine prochaine afin d’évaluer les besoins en infrastructures et en matériel.

Programme phare du président ivoirien Alassane Ouattara, la couverture maladie universelle devrait être opérationnelle dès 2018. Un cap va être franchi dans les préparatifs avec le démarrage à compter du 16 mai prochain d’une enquête pour évaluer le dispositif sanitaire du pays.Dans un premier temps, 376 établissements sanitaires publics seront passés au peigne fin afin de relever les besoins en rénovation, équipements médicaux, biomédicaux, mobiliers et infrastructures, a indiqué Thierry Tanoh, le ministre auprès de la présidence en charge des Affaires économiques et financières (par ailleurs président du Comité technique et de suivi chargé de l’évaluation des besoins et des coûts de mise à niveau de l’offre de soins publique en Côte d’Ivoire), au cours d’un séminaire réunissant les cadres du ministère de la Santé ce mardi.L’objectif de la rencontre est de sensibiliser les 103 directeurs régionaux et départementaux dudit ministère d’avoir une cartographie exhaustive des besoins et de quantifier les coûts connexes. Le tout dans la perspective de relever le niveau de l’offre de soins dans le pays.PrestationsLa Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) qui a en charge la gestion opérationnelle de l’assurance maladie universelle, a déjà entamé l’enrôlement des populations depuis plus d’un an. Chaque individu (national et étranger) doit s’acquitter d’une cotisation mensuelle de 1.000 FCFA.Les prestations offertes iront des consultations aux hospitalisations en passant par les actes de chirurgie et les examens de laboratoire ainsi que les médicaments, assure le gouvernement.

Par Georges Moihet (Abidjan, correspondance)
Le 11/05/2016 à 20h34, mis à jour le 12/05/2016 à 11h22